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La mémoire du thé – Lisa See

Résumé :

La memoire du thé_

Sud-ouest de la Chine, années 1990.
À la Source de Printemps, sur le mont Nannuo, la culture du thé rythme la vie des habitants depuis toujours. Loin de connaître les progrès sans précédent qui se propagent au reste du pays, les Akha perpétuent des méthodes de récolte archaïques et des principes religieux très strictes.
Li-yan, première personne de sa famille à savoir lire et écrire, rejette les traditions qui ont jusqu’alors façonné son existence. Sur le point de débuter la formation qui fera d’elle la prochaine sage-femme de la vallée, elle décide de poursuivre ses études malgré les réticences de la communauté.
Malheureusement, lorsqu’elle doit faire face à une grossesse non désirée, la loi akha tombe, et Li-yan n’a d’autre choix que tout abandonner – jusqu’à son enfant, qu’elle dépose sur les marches d’un orphelinat, accompagnée d’une galette de thé.
Les années passant, le souvenir de cette tragédie la hante, tandis qu’à des milliers de kilomètres, une jeune femme se lance à la recherche de ses racines…

392 pages

Ma note : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️


 

Un roman sur le thé, ça ne pouvait que me plaire, et en effet c’est un vrai coup de cœur !
Ce livre compile tout ce que j’aime: des personnages attachants et émouvants, des paysages sauvages magnifiques, la découverte d’une nouvelle culture: la minorité ethnique Akha, et surtout, la tradition, la culture et l’amour du thé 🌱🌱🍵
L’histoire raconte la vie de Li-Yan, une petite fille appartenant à la minorité ethnique des Akha installée sur les contreforts de la montagne Nannuo. On suit comment elle va grandir au sein de son village et se détacher peu à peu des traditions ancestrales de son peuple. Li-Yan sera la première femme Akha instruite qui ira à l’école secondaire.
Au fil des pages, on découvre les croyances et les rites TRÈS stricts des Aghas qui vivent complètement coupée de la civilisation. Ces cueilleurs de thé ont un mode de vie très arriéré, d’ailleurs après quelques pages de lecture je suis revenue au début du chapitre pour vérifier la date à laquelle l’histoire commence, mais non, j’avais bien lu, c’est en 1988 et non pas il y a 200 ans. J’ai été très choquée par l’intransigeance et la violence de certains de leurs rites. Lorsque Li-Yan tombe enceinte alors qu’elle n’est pas encore mariée, elle est contrainte de cacher sa grossesse. A la naissance de l’enfant, elle se voit dans l’obligation de l’abandonner dans un orphelinat. Quelques années après, Li-Yan, devenue adulte, gère une petite boutique de thé dans la ville. Sa fille, qui a été adopté par un couple américain et a grandi. Mais elle commence à ressentir le besoin de trouver des réponses, de connaître ses racines. Dans ce roman, nous suivons l’évolution de ces deux femmes, l’une en Chine, l’autre en Californie. Une chose va les réunir malgré la distance qui les sépare : le thé.

J’ai adoré cette lecture, mais j’ai été un tout petit peu déçue par la fin, pas parce que je n’ai pas aimé ce qui se passe, mais parce que je pense qu’elle méritait d’être un petit peu plus développée, un chapitre supplémentaire n’aurait pas été superflu.

J’ai été très impressionnée par le travail de recherche très complet et pointu de l’auteure, que ce soit sur la culture et le mode de vie des Akhas, la récolte et la vente du thé ou encore sur l’adoption des enfants chinois.
Pour conclure, La mémoire du thé est un roman magnifique, émouvant, poignant et dépaysant que je recommande vivement (à lire de préférence avec une tasse de thé fumant a la main 🍵 😋). Il m’a donné envie découvrir d’autres livres de cette auteure.

En bref, un roman vraiment génial, très bien écrit, qui nous transporte et nous fait voyager.

 



Quelques petites citations pour vous donner envie de le lire:

«  On m’a appris que le riz sert à nourrir, le thé à guérir. À présent je comprends que le thé sert aussi à relier et à rêver. Cette séduction est plus profonde que celle de n’importe quel homme. »

« Je suis comme une feuille détachée de sa branche qui virevolte et tombe, tombe, tombe, par delà la falaise, portée par les vents, arrachée à l’existence. »

« Sa petite main agrippe mon index, laissant une cicatrice indélébile dans mon coeur »

« … Chaque arbre semble prêt à faire éclore des bourgeons vert émeraude. Chaque feuille, si vivante, se tend vers le soleil du matin et exhale un parfum léger et brillant. Je cueille une feuille et la mâche. À chaque inspiration, une nouvelle couche de huigan est libérée. Je suis chez moi. »

« Le thé, une boisson ignorée pendant des décennies, est redevenu collectionnable. Mais bien qu’on le qualifie d’antiquité, il est vivant. A travers le goût et l’odorat, chaque gorgée ouvre notre cœur aux souvenirs de famille, d’amour et des difficultés que nous avons surmontées. Nos ancêtres croyaient que les meilleurs thés pouvaient éliminer l’arrogance, dissiper l’impatience et alléger notre tempérament. »

6 commentaires sur “La mémoire du thé – Lisa See

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  1. Tu me donnes vraiment envie de le lire ! Ça fait plusieurs fois que je le vois an Cultura, mais j’avais peur que ce soit un livre trop « documentaire ».
    Je pense que la prochaine fois, je ne le laisserai pas passer 😁

    Aimé par 1 personne

  2. Il ne faut pas le laisser passer^^ après il ne te plaira peut-être pas autant qu’à moi, mais il vaut le détour je pense. Je ne l’ai pas trouvé trop documentaire du tout, c’est vrai qu’on apprend pas mal de choses sur la Chine, mais toutes les infos sont intégrées à l’histoire, donc ça passe bien. Je l’ai en ebook, si tu veux, je peux te le passer.

    Aimé par 1 personne

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