Au bonheur des dames – Emile Zola

 

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Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. 
Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.

544 pages

 


 

Comme je n’arrive pas à avancer sur ma lecture en cours, je m’essaye pour la première fois à une chronique rétrospective …


J’ai lu Au bonheur des Dames au mois de Mai, dans le cadre du readingclassicschallenge2018 crée par Lilly & books.

A l’exception de Germinal que j’ai eu à lire en 3e, je n’avais jamais lu Zola. Je me souviens de descriptions interminables et de récits très crus que j’avais eu du mal à apprécier à l’époque. C’est pour ça que quand j’ai vu que Zola était au programme du challenge, j’ai eu un peu peur car je n’étais pas sûre de réussir à finir un livre de cet auteur, et encore moins de l’apprécier.

Mais malgré mes à priori, j’ai vraiment beaucoup aimé Au bonheur des dames. Il s’agit du tome 11 des Rougon-Macquart, la série de romans écrite par Emile Zola dépeignant « l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire », empire qui s’est étalé de 1852 à 1870 (j’espère que je ne me trompe pas, je suis vraiment nulle en histoire, vive Wikipédia ! ). Avec Au bonheur des dames, on est plongé dans 2 histoires en parallèle: l’ascension et l’extension du magasin Au bonheur des Dames qui conquiert Paris, et la relation entre Denise et Mouret, le directeur du magasin.

J’aime bien les livres qui nous transportent à une certaine époque de l’Histoire et nous permettent de vraiment bien nous imaginer comment la vie était à ce moment là, et avec ce livre, c’est ce qui se passe. On est transporté à l’époque des grands travaux Haussmanniens qui ont changé le visage de Paris, on est plongé dans le quotidien désolant des petits commerçants qui doivent faire face au renouveau du monde des magasins.

Alors, oui, fidèle à mes souvenirs de Zola, il y a en effet beaucoup de descriptions, mais jamais je n’aurais imaginé être autant captivée par des récits de tissus, d’étoffes, de dentelles et d’aménagement d’intérieur (je peux pourtant vous assurer que ce n’est pas mon genre tout ça). Je ne pensais pas pouvoir être tenue en haleine par la lutte concurrentielle du prix de la fameuse soie noire. Qui va donc avoir le dernier mot et la céder au plus bas prix ?? Dans ce roman, Zola raconte le début d’une société de consommation et du capitalisme, les grands magasins qui prennent le pas sur les petits commerces traditionnels, et j’ai trouvé ça très intéressant. Et puis surtout, le style d’écriture est magnifique.

En bref, contrairement à mes prévisions, j’ai adoré ce livre, magnifiquement écrit et pas du tout ennuyeux. Si vous voulez vous réconcilier avec ou tout simplement découvrir Zola, je vous recommande vivement ce chef d’oeuvre !!

 

Et vous, est qu’il y a des romans de Zola (ou d’autres classiques d’ailleurs) que vous avez appréciés plus que vous ne l’auriez pensé ? Vous me conseilleriez de continuer avec lequel ?

10 commentaires sur “Au bonheur des dames – Emile Zola

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  1. J’ai lu Comment on meurt, qui est un recueil de 5 nouvelles si je me souviens bien, et c’était assez intéressant. J’ai tenté Au bonheur des dames, mais comme j’avais lu 40 pages en 3 semaines, j’ai compris que ça ne le faisait pas. Je ne désespère pas, je pense le reprendre un jour ! Mais les longues descriptions, j’ai vraiment du mal à les lire…

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  2. Je ne connais pas du tout « Comment on meurt », mais un recueil de nouvelles, ça peut être interessant, je vais regarder ça. J’avais du mal avec les longues descriptions aussi il y a quelques années, mais maintenant ça va mieux (je pense que le seigneur des anneaux m’a vacciné 😜).

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  3. Je garde un très mauvais souvenir de Zola. J’ai vraiment subi la lecture et l’analyse de Thérèse Raquin au lycée. Au final je me souviens juste de deux scènes, sans doute les deux seules scènes où il se passe vraiment quelque chose dans le livre… 😂 J’ai retrouvé le goût de la lecture des années plus tard avec les classiques britanniques.

    Aimé par 1 personne

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