Cent ans de solitude – Gabriel Garcia Márquez

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A Macondo, petit village isolé d’Amérique du Sud, l’illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prophétie du gitan Melquiades… Dans un tourbillon de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions, elle vit une épopée mythique, à la saveur inoubliable, qui traverse les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence… Ce roman époustouflant est un chef-d’oeuvre du XXe siècle.

460 pages



Trouvé dans la boite à livres à côté de chez moi, j’ai sauté sur l’occasion de découvrir cet auteur dont on m’avait tant parlé (il faut dire que j’avais une collègue colombienne, ça m’a motivé). Pour information (et d’après Wikipédia) il est classé dans les 100 meilleurs livres de tous les temps (rien que ça !! Il faut voir la source aussi, je vous mets le lien du classement ici) et c’est une des œuvres hispanophones la plus traduite et vendue au monde (genre, presque au même niveau que Don Quichotte).
Ce livre retrace l’histoire de la famille Buendia sur sept générations, dans le village fictif de Macondo. On est très rapidement plongé dans l’atmosphère, le folklore des pays d’Amérique du Sud, entre réalité et fantastique.

Bon, autant le dire tout de suite, je n’ai pas vraiment su apprécier ce livre, et j’ai eu beaucoup de mal à le terminer. Pour nuancer un peu, j’ai beaucoup aimé les cent premières pages, être transportée dans les rues poussiéreuses de Macondo, découvrir le style de vie des villageois, mais ensuite, c’est toujours pareil, et j’ai commencé à me perdre entre les différentes générations. Pour nous faciliter la tâche, les hommes de la famille ont presque tous le même prénom : Aureliano ou José Arcadio, donc j’ai fini par me mélanger les pinceaux et avoir du mal à me souvenir à quelle génération ils appartenaient, car bien sur, ils cohabitent pendant un temps (un des Aureliano a 17 fils, TOUS appelés Aureliano !!! Et ils ne sont pas les seuls avec ce prénom !!). De plus, l’inceste est hyper présent dans ce livre, à la longue c’est agaçant (même si je peux comprendre qu’à cette époque et dans un si petit village isolé, ce soit quelque chose de normal, c’est un peu perturbant), au passage on a  aussi droit à de la pédophilie (oui, je sais, on parle d’une autre époque, mais ce ne sont pas des choses que j’apprécie de lire …).

Le style narratif (ils appellent ça réalisme magique) m’a parfois un peu perturbé, des éléments complétement fantastiques font leur apparition dans le récit jusque là ultra réaliste (par exemple, la réappartion de protagonistes morts, un tapis volant, des personnages qui lévitent, un enfant qui naît avec une queue de cochon …) et les personnages ne s’en étonnent pas du tout. Une fois habituée ça a été, mais les 2 premières fois, ça m’a laissé perplexe, je ne comprenais pas. Je suis pourtant une grande adepte de la fantasy, ou du fantastique, mais dans ce livre, la façon de l’amener m’a étonné, cela dit, c’est aussi ce qui fait l’originalité de ce livre.

En conclusion, un avis mitigé pour cette lecture, mais malgré tout je suis contente d’avoir lu cette œuvre majeure de la littérature hispanophone, même si j’ai dû m’accrocher pour la terminer. C’est intéressant et complètement dépaysant. Je renouvellerai l’expérience avec Amour et Choléra du même auteur, que l’on m’a également chaudement recommandé.

 

Et vous vous avez aimé ce livre ?

15 commentaires sur “Cent ans de solitude – Gabriel Garcia Márquez

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  1. Lu il y a très très longtemps …j’en garde exactement le même souvenir que toi : cent premières pages, super, et après je me suis ennuyée et l’ai lu en diagonale mais je crois que je n’ai même pas pu le finir !!!

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  2. Hello,
    Merci pour ton article ! Ce roman figure depuis longtemps sur ma liste 😉 J’ai lu L’amour aux temps du choléra de cet auteur et la lecture m’a laissé perplexe 😉
    Concernant le style, j’ai beaucoup apprécié le réalisme magique dans les romans d’Isabel Allende.
    Bonne journée et belles lectures !

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  3. Dans un élan de motivation extrême, je l’ai acheté en espagnol il y a plusieurs années. Mais le pavé et la taille microscopique de la police m’ont découragée. J’ai envie de le lire, mais la plupart des gens qui l’ont lu autour de moi ont le même avis que toi et ça ne me motive pas vraiment à tenter le coup (surtout en VO !)… Je vais peut-être profiter de l’été pour l’attaquer quand même

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  4. Haha chacun ses goûts, c’est sûr. J’ai adoré le début mais ensuite j’ai eu du mal à finir. Malgré tout, je garde un bon souvenir de cette lecture et je ne regrette pas du tout de l’avoir lu: c’est vraiment un livre à part qui nous transporte dans le temps et l’espace et nous initie au le folklore sud américain 😀

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  5. Un des nombreux classiques de la littérature latino que je me suis promise de lire un jour (en tant que belgo-mexicaine, cela ne serait pas pardonnable 😅). J’aimerai également découvrir « L’amour au temps du coléra » (comme toi 😉) et « Chocolat amer » (de Laura Esquivel cette fois) 😊

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